Bonjour à tous,
Je propose à votre méditation un texte de Harvey S. Lewis publié la première fois dans le Rosicrucian Digest de février 1933, dans la rubrique "La Pensée du mois" dont le titre anglais était : God's opportunities
Dans le corps de ce texte il est fait mentions des lois, physiques, qui nous gouvernent. Et je rappelle que cet article date des années 30 ! Eh bien on sait aujourd'hui que les lois physiques communes ne s'appliquent que jusqu'à l'atome. Que la physique quantique suit d'autres lois où notamment des phénomènes qui paraissent impossibles à l’échelle macroscopique sont tout à fait réalisables, et que dans un trou noir "on y perd notre latin". Bref, que les "lois de la Nature" sont bien loin d'être toutes révélées ou connues.
La traduction originale de ce texte est l’œuvre du SETI Cénacle de la Rose+Croix.
Bonne lecture et bonne méditation,
Fraternellement,
Guy
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LES OCCASIONS DE DIEU
Par Harvey Spencer Lewis The Rosicrucian Digest – Février 1933
Il a été dit que Dieu trouve des circonstances propices dans les limites de l’homme. Et l’on se souvient que cette même idée fût exprimée par Sir Walter Scott, dans le premier chant de son « Lord of the Isles » en ces termes :
« C’est souvent aux heures les plus sombres de la vie d’un homme que surgît le secours céleste ».
Chacun peut se souvenir de l’un de ces épisodes de la vie au cours desquels ceux qui se trouvent soudainement plongés dans une situation fâcheuse, lèvent leurs mains vers le ciel et invoquent Dieu ou bien les anges, pour obtenir secours ou soulagement. Ceci alors même qu’à d’autres heures de leur existence ils faisaient la sourde oreille à l’existence de Dieu et de Son Royaume Céleste. Nombreux parmi nous ont pu assister à une telle conversion ; conversion d’une indifférence religieuse en une invocation Cosmique, conversion aussi peu sincère que soudaine, conversion quand il semble n’y avoir aucune autre aide disponible.
Inutile de nous attarder pour traiter de l’efficacité des prières et des invocations adressées à Dieu dans les seuls cas d’urgence, alors que sont épuisés tous les autres moyens de secours. Un raisonnement sur le sujet pourrait probablement nous amener à la conclusion erronée que Dieu et le Cosmos ne prennent pas en considération les appels prononcés en pareilles conditions. Cependant, nous devons à la vérité sur cette question de dire que, dans ces cas extrêmes et dans ces circonstances, Dieu trouve des occasions pour attester de Son universel amour, de Sa miséricorde, de Sa justice. Des occasions pour démontrer que Son jugement et Sa sagesse transcendent les conclusions de l’homme, et ne sont aucunement troublés ni par les sursauts émotionnels, ni par les réactions intellectuelles du domaine de la nature terrestre.
Je voudrai souligner ici que Dieu trouve véritablement dans nos limites et dans notre complexité, des occasions pour affirmer Son omnipotence et Sa sublime sagesse, et que c’est au travers de ces occasions qu’Il nous révèle aussi la magnificence de Sa compréhension et la force de Sa divine loi.
Je ne dirai pas que Dieu recherche des occasions de prouver sa suprématie dans le seul but d’éliminer toute forme de désintérêt dans l’esprit irréfléchi de ceux qui font le choix de se rendre imperméables aux multiples manifestations visibles qu’un esprit impartial perçoit quant à lui aisément. Je dirai plutôt que Dieu recherche en permanence, et par tous les moyens possibles, à révéler à l’esprit embrumé et à la nature pécheresse, les erreurs du péché et les fautes de l’ignorance.
Au cours de mes nombreuses années d’observation attentive et d’étude des problèmes auxquels est confronté l’humanité, dans mes échanges avec Dieu et le Cosmique au moyen de la prière, de la méditation et de la concentration, j’ai vu de remarquables manifestations des privilèges et prérogatives de Dieu. J’ai vu Son intercession et Sa bienveillante attention transformer miraculeusement des montagnes de problèmes et d’obstacles en de simples petites vagues. Des ondelettes semblables à celles créées par le vent dans les plaines désertiques où le sable s’étend, presque aussi lisse que de l’eau, sur des distances considérables. J’ai vu les décisions de l’homme, seul ou en groupe, transformées en un instant par une influence invisible, impalpable et pourtant puissante. Une influence qui a traversé leur conscience et leur à fait apparaître comme erronées et inadaptés leurs décisions en matière de justice terrestre ou bien d’us et coutumes. J’ai vu l’incurable et le condamné, le délaissé et l’oublié, soudainement élevés depuis le lit de la mort jusqu’à la gloire de la santé. J’ai vu des cicatrices disparaître, des tâches de naissance s’estomper, des yeux aveugles revoir la lumière, des langues muettes mues par la parole, en l’espace d’un instant, par l’intervention surnaturelle de Dieu, alors qu’Il trouvait opportun de Se révéler clairement au cœur de l’homme.
Malheureusement, les hommes doutent que Dieu puisse intervenir de la sorte, et en conséquence ils marchent dans les ténèbres, dans l’ignorance de la force sublime qui attend pour les servir.
Trop souvent, les hommes évaluent les pouvoirs de Dieu à l’aune de leurs propres pouvoirs. Nous pourrions être excusés si de manière infantile nous nous figurions l’existence de Dieu en L’imaginant à la mesure de Ses représentations terrestres. Mais nous ne pouvons pas être excusés de tenir pour acquis que les pouvoirs de Dieu sont de la même nature que les pouvoirs des hommes, et qu’ils sont limités par les mêmes lois.
Certains diront «Cela ne peut pas être, car c’est vraiment contraire aux lois de la Nature ! » D’autres diront «Dieu ne peut pas faire cela, parce que Ses lois divines ont en permanence démontré autre chose ». D’autres enfin diront «Dieu a proclamé ses lois immuables, et Il ne peut pas y faire exception au travers d’un miracle ». Ceux qui parlent ainsi, parlent en experts de la loi. Ils sont l’exemple de la compréhension humaine des lois terrestres, et ont un savoir bien insignifiant quant aux lois de Dieu. Le plus sage des hommes de science ne connaît au mieux qu’un fragment des lois de la nature, et il ne comprend au mieux qu’une fraction des lois qui régissent en permanence et éternellement cet univers. Les lois que l’homme a observé et qu’il a déclaré immuables sont fort peu nombreuses. En aucune manière elles n’autorisent à croire qu’il ne saurait y avoir d’autres lois en action. Le fait que certains principes élémentaires et facilement observables se reproduisent en permanence, et se manifestent uniformément tout au long de leur durée terrestre, n’est pas une raison pour suspecter qu’ils sont les uniques lois en action. Ce n’est pas une raison pour suspecter qu’il n’existe pas de lois ou de principes divins qui les neutralisent voire les modifient dans des cas extrêmes, sans violer pour autant aucun des principes fondamentaux.
Dans l’une des premières lectures de notre travail, ce point nous est rappelé de manière très claire. Nous faisons volontiers nôtre la croyance universelle que l’eau éteint le feu, que l’eau et le feu sont incompatibles, que l’eau ne peut pas causer le feu, ni le propager, ni l’accélérer, ni l’alimenter, et encore moins l’allumer. Pourtant cette idée mal maîtrisée est vite contredite par une simple démonstration dans nos temples, lorsque la plus pure des eaux minérales est versée dans le creuset, et que l’eau produit le feu et la lumière. Cette application d’un principe peu connu ne constitue pas une exception au principe général selon lequel, dans la plupart des cas, l’eau détruit le feu. Pas plus qu’elle ne prouve qu’il y a une deuxième loi qui neutralise la première. Car chacune des deux lois est indépendante de l’autre, agit à sa manière, et sans contredire aucun principe fondamental.
L’ignorance engendre le doute, mais la sagesse conforte la foi. Puissions nous toujours garder conscience que c’est dans nos limites et dans nos moments de détresse, que Dieu trouve des occasions de Se rendre présent. Qu’Il trouve là des occasions de prouver à un esprit compréhensif les lois qui nous sont encore voilées, et dans la manifestation desquelles nous trouvons la cause d’une foi plus profonde et d’une confiance plus large dans Son amour et Sa miséricorde suprêmes.
Je propose à votre méditation un texte de Harvey S. Lewis publié la première fois dans le Rosicrucian Digest de février 1933, dans la rubrique "La Pensée du mois" dont le titre anglais était : God's opportunities
Dans le corps de ce texte il est fait mentions des lois, physiques, qui nous gouvernent. Et je rappelle que cet article date des années 30 ! Eh bien on sait aujourd'hui que les lois physiques communes ne s'appliquent que jusqu'à l'atome. Que la physique quantique suit d'autres lois où notamment des phénomènes qui paraissent impossibles à l’échelle macroscopique sont tout à fait réalisables, et que dans un trou noir "on y perd notre latin". Bref, que les "lois de la Nature" sont bien loin d'être toutes révélées ou connues.
La traduction originale de ce texte est l’œuvre du SETI Cénacle de la Rose+Croix.
Bonne lecture et bonne méditation,
Fraternellement,
Guy
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LES OCCASIONS DE DIEU
Par Harvey Spencer Lewis The Rosicrucian Digest – Février 1933
Il a été dit que Dieu trouve des circonstances propices dans les limites de l’homme. Et l’on se souvient que cette même idée fût exprimée par Sir Walter Scott, dans le premier chant de son « Lord of the Isles » en ces termes :
« C’est souvent aux heures les plus sombres de la vie d’un homme que surgît le secours céleste ».
Chacun peut se souvenir de l’un de ces épisodes de la vie au cours desquels ceux qui se trouvent soudainement plongés dans une situation fâcheuse, lèvent leurs mains vers le ciel et invoquent Dieu ou bien les anges, pour obtenir secours ou soulagement. Ceci alors même qu’à d’autres heures de leur existence ils faisaient la sourde oreille à l’existence de Dieu et de Son Royaume Céleste. Nombreux parmi nous ont pu assister à une telle conversion ; conversion d’une indifférence religieuse en une invocation Cosmique, conversion aussi peu sincère que soudaine, conversion quand il semble n’y avoir aucune autre aide disponible.
Inutile de nous attarder pour traiter de l’efficacité des prières et des invocations adressées à Dieu dans les seuls cas d’urgence, alors que sont épuisés tous les autres moyens de secours. Un raisonnement sur le sujet pourrait probablement nous amener à la conclusion erronée que Dieu et le Cosmos ne prennent pas en considération les appels prononcés en pareilles conditions. Cependant, nous devons à la vérité sur cette question de dire que, dans ces cas extrêmes et dans ces circonstances, Dieu trouve des occasions pour attester de Son universel amour, de Sa miséricorde, de Sa justice. Des occasions pour démontrer que Son jugement et Sa sagesse transcendent les conclusions de l’homme, et ne sont aucunement troublés ni par les sursauts émotionnels, ni par les réactions intellectuelles du domaine de la nature terrestre.
Je voudrai souligner ici que Dieu trouve véritablement dans nos limites et dans notre complexité, des occasions pour affirmer Son omnipotence et Sa sublime sagesse, et que c’est au travers de ces occasions qu’Il nous révèle aussi la magnificence de Sa compréhension et la force de Sa divine loi.
Je ne dirai pas que Dieu recherche des occasions de prouver sa suprématie dans le seul but d’éliminer toute forme de désintérêt dans l’esprit irréfléchi de ceux qui font le choix de se rendre imperméables aux multiples manifestations visibles qu’un esprit impartial perçoit quant à lui aisément. Je dirai plutôt que Dieu recherche en permanence, et par tous les moyens possibles, à révéler à l’esprit embrumé et à la nature pécheresse, les erreurs du péché et les fautes de l’ignorance.
Au cours de mes nombreuses années d’observation attentive et d’étude des problèmes auxquels est confronté l’humanité, dans mes échanges avec Dieu et le Cosmique au moyen de la prière, de la méditation et de la concentration, j’ai vu de remarquables manifestations des privilèges et prérogatives de Dieu. J’ai vu Son intercession et Sa bienveillante attention transformer miraculeusement des montagnes de problèmes et d’obstacles en de simples petites vagues. Des ondelettes semblables à celles créées par le vent dans les plaines désertiques où le sable s’étend, presque aussi lisse que de l’eau, sur des distances considérables. J’ai vu les décisions de l’homme, seul ou en groupe, transformées en un instant par une influence invisible, impalpable et pourtant puissante. Une influence qui a traversé leur conscience et leur à fait apparaître comme erronées et inadaptés leurs décisions en matière de justice terrestre ou bien d’us et coutumes. J’ai vu l’incurable et le condamné, le délaissé et l’oublié, soudainement élevés depuis le lit de la mort jusqu’à la gloire de la santé. J’ai vu des cicatrices disparaître, des tâches de naissance s’estomper, des yeux aveugles revoir la lumière, des langues muettes mues par la parole, en l’espace d’un instant, par l’intervention surnaturelle de Dieu, alors qu’Il trouvait opportun de Se révéler clairement au cœur de l’homme.
Malheureusement, les hommes doutent que Dieu puisse intervenir de la sorte, et en conséquence ils marchent dans les ténèbres, dans l’ignorance de la force sublime qui attend pour les servir.
Trop souvent, les hommes évaluent les pouvoirs de Dieu à l’aune de leurs propres pouvoirs. Nous pourrions être excusés si de manière infantile nous nous figurions l’existence de Dieu en L’imaginant à la mesure de Ses représentations terrestres. Mais nous ne pouvons pas être excusés de tenir pour acquis que les pouvoirs de Dieu sont de la même nature que les pouvoirs des hommes, et qu’ils sont limités par les mêmes lois.
Certains diront «Cela ne peut pas être, car c’est vraiment contraire aux lois de la Nature ! » D’autres diront «Dieu ne peut pas faire cela, parce que Ses lois divines ont en permanence démontré autre chose ». D’autres enfin diront «Dieu a proclamé ses lois immuables, et Il ne peut pas y faire exception au travers d’un miracle ». Ceux qui parlent ainsi, parlent en experts de la loi. Ils sont l’exemple de la compréhension humaine des lois terrestres, et ont un savoir bien insignifiant quant aux lois de Dieu. Le plus sage des hommes de science ne connaît au mieux qu’un fragment des lois de la nature, et il ne comprend au mieux qu’une fraction des lois qui régissent en permanence et éternellement cet univers. Les lois que l’homme a observé et qu’il a déclaré immuables sont fort peu nombreuses. En aucune manière elles n’autorisent à croire qu’il ne saurait y avoir d’autres lois en action. Le fait que certains principes élémentaires et facilement observables se reproduisent en permanence, et se manifestent uniformément tout au long de leur durée terrestre, n’est pas une raison pour suspecter qu’ils sont les uniques lois en action. Ce n’est pas une raison pour suspecter qu’il n’existe pas de lois ou de principes divins qui les neutralisent voire les modifient dans des cas extrêmes, sans violer pour autant aucun des principes fondamentaux.
Dans l’une des premières lectures de notre travail, ce point nous est rappelé de manière très claire. Nous faisons volontiers nôtre la croyance universelle que l’eau éteint le feu, que l’eau et le feu sont incompatibles, que l’eau ne peut pas causer le feu, ni le propager, ni l’accélérer, ni l’alimenter, et encore moins l’allumer. Pourtant cette idée mal maîtrisée est vite contredite par une simple démonstration dans nos temples, lorsque la plus pure des eaux minérales est versée dans le creuset, et que l’eau produit le feu et la lumière. Cette application d’un principe peu connu ne constitue pas une exception au principe général selon lequel, dans la plupart des cas, l’eau détruit le feu. Pas plus qu’elle ne prouve qu’il y a une deuxième loi qui neutralise la première. Car chacune des deux lois est indépendante de l’autre, agit à sa manière, et sans contredire aucun principe fondamental.
L’ignorance engendre le doute, mais la sagesse conforte la foi. Puissions nous toujours garder conscience que c’est dans nos limites et dans nos moments de détresse, que Dieu trouve des occasions de Se rendre présent. Qu’Il trouve là des occasions de prouver à un esprit compréhensif les lois qui nous sont encore voilées, et dans la manifestation desquelles nous trouvons la cause d’une foi plus profonde et d’une confiance plus large dans Son amour et Sa miséricorde suprêmes.